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Etude comparative du transcriptome de tumeurs cérébrales (glioblastomes) en relation avec leur capacité invasive
Référent: M. Mesnil avec N. Defamie et B. Vannier
Laboratoire: CoMeT (GRD), Université de Poitiers
Résumé du projet:
Les glioblastomes sont les tumeurs cérébrales primaires malignes les plus répandues chez l’adulte. Elles se caractérisent par la présence de cellules invasives capables de disséminer depuis la tumeur elle-même jusque dans le tissu cérébral. Ces cellules infiltrées, résistantes à la radiothérapie et à la chimiothérapie, sont responsables, après chirurgie, d’une récurrence létale durant les 15 mois suivant le diagnostic. Afin d’élucider les mécanismes moléculaires impliqués dans l’apparition du caractère invasif, avec l’entreprise Nanostring Technologies (Seattle, USA), nous avons élaboré une base de données de transcrits du génome entier (18.000 gènes) in situ sur différents emplacements (nécrotique, invasif, proliférant) d’un glioblastome de meilleur pronostic (porteur d’une mutation IDH–) comparativement à un glioblastoma de mauvais pronostic (IDH+).
Le projet consistera à comparer les niveaux d’expression de protéines d’intérêt étudiées dans le laboratoire dans les différentes zones de la tumeur (nécrotique, invasif, proliférante) et en lien avec les protéines connues pour être impliquées dans le contrôle du processus invasif et donc de la létalité due au glioblastome. Les données sont accessibles sur un site hébergé par Nanostring Technologies et peuvent être traitées avec différents programmes permettant leur comparaison quantitative par différents modes de présentation.
L’objectif de cette étude est d’identifier les acteurs (protéines) et voies de signalisation impliquées dans le contrôle du processus invasif du glioblastome. Une telle identification permettrait d’élaborer de nouvelles cibles thérapeutiques visant à éliminer spécifiquement les cellules invasives du glioblastome afin de réduire sa létalité.
Il y a donc trois grandes phases à ce projet : le développement d’une interface permettant aux généticiens de saisir les caractéristiques phénotypiques de leurs patients, l’intégration d’un outil existant de corrélation phénotype / génotype, et enfin la présentation des résultats et leur réintégration dans les sorties d’analyses classiques. Les choix de technologies sont relativement libres, dans la mesure ou celles-ci s’intègrent à l’environnement de travail existant.